Archives mensuelles : juillet 2008

Déplacer pour préserver

J’ai fait preuve de bonne conscience : j’ai déplacé mes dossiers documents de Windows Vista situés sur la partition système vers la partition de données.

Pourquoi les placer sur une autre partition ne contenant pas de système ? Parce qu’en cas de réinstallation forcée du système, il n’est pas garanti (il est même peu probable) que les fichiers à l’intérieur de ces dossiers soient conservés. Comme cette zone est particulièrement sensible, il vaut mieux se donner les moyens de prévenir plutôt que guérir.

Windows Vista offre les mêmes possibilités que Windows XP en matière de déplacement des dossiers de documents : on se rend dans les propriétés du dossier et on définit la nouvelle cible dans l’onglet « déplacement ». Cela dit je n’ai testé que sous Vista.

Le problème c’est que je m’y suis pris un peu tard. En effet, quand on crée des projets ou simples documents avec un logiciel, ce dernier va retenir les emplacements pour une ouverture ultérieure plus aisée. Si on déplace le dossier « documents » de la partition C à la partition E, on n’a aucun moyen de prévenir ces programmes que l’emplacement a changé. Selon le logiciel on « perdra » juste la liste des derniers documents ouverts et dans le pire des cas, il faudra recréer les projets à partir du nouvel emplacement… c’est ce que j’ai du faire avec Eclipse puisque je n’ai pas trouvé d’option pour mettre simplement à jour le chemin. A vous de bien réfléchir aux conséquences avant de vous lancer… l’opération est de toute façon réversible.

Ce qui m’a facilité la tâche de déplacement c’est que mon disque dur de 200GO était déjà partitionné en deux parties égales lors de l’achat du PC. Au début je n’avais pas compris que « dossier cible » signifiait précisément le dossier qui allait prendre la place de l’ancien. J’avais donc lié le dossier « images » à la racine de mon dossier de backup situé sur mon autre partition. Petite erreur de jeunesse vite comprise, j’ai remis le tout en ordre et recommencé en ayant pris soin de créer préalablement le sous-dossier « images ». Ensuite j’ai fait pareil pour « musique », « téléchargements » et « documents ».

Ce qu’il faut savoir c’est que cette opération déplace les fichiers. Si un fichier est bloqué par une application durant le déplacement, Windows ne dit rien et se contente de copier le fichier tout en conservant le dossier original. Ce qui fait qu’on se retrouve avec deux dossier « documents »… ça peut surprendre mais l’opération a bien été effectuée ; il suffira de supprimer manuellement le dossier original qui est en fait devenu un simple dossier redondant (on le distingue par une icône classique et son nom original sera affiché : « music » à la place de « musique » et « documents » à la place de… « documents » -_-‘ ).

Super super ! Enfin pas vraiment parce que si on n’est pas informaticien genre parano, on ne prend pas la peine de vérifier les droits d’accès et on ne se rend pas compte que ces dossiers censés être personnels, sont maintenant accessibles à tout le monde (ce qui m’est arrivé puisque ma partition E autorise par défaut l’accès à tout le monde et que l’option d’héritage était cochée) ! Il s’en est donc suivi d’une réattribution complète des droits d’accès… ce qui n’est pas forcément cool à devoir refaire quand on ne s’y attend pas (contrairement à ce qui peut se produire lors d’une réinstallation du système où les droits doivent être réattribués, ce qui est normal).

Enfin, je me sens plus rassuré comme ça 🙂

Nouvel hardware, nouvel homme

J’ai de nombreuses fois parlé de mon entier attachement envers mon ancien PC de bureau Packard Bell âgé de 8 ans (et encore vivant, excepté le moniteur). Une machine très performante en son temps et qui a continué à l’être pendant plus de 5 ans. Durant ces 3 dernères années, mon nouveau mode de vie n’était plus en phase avec le matériel et je ressentais énormément les lacunes de cette machine. En vrac, je ne pouvais plus :

  • Surfer sur Internet sans subir d’horribles ralentissements
  • Visionner des vidéos en temps réel
  • Utiliser ma webcam
  • Travailler décemment sur mes logiciels de travail et loisirs (Eclipse, Photoshop,…)
  • Travailler tout court étant donné l’espace disque restant trop faible

Bref, je songeais à faire copain copain avec une machine qui tienne la route. Au début je comptais remplacer le PC de bureau par un autre PC de bureau, mais ma deuxième conscience m’a fait rendre compte que je n’étais pas du genre à tenir mon matériel à jour ni même à prendre une place fixe dans la maison. Mon orientation étant faite, c’est après une longue période de recherches et de récoltes de bon conseils que j’ai le plaisir de présenter mon nouvel ordinateur portable… le Toshiba A200 27N !

La raison de ce choix est simple. Tout d’abord j’ai fait confiance à la marque qui a été recommandée par ma deuxième conscience. Ensuite je n’ai pas hésité au vu de l’excellent rapport qualité/prix lorsque le portable était encore en vente sur le site.

Et quand on passe d’un vieux Intel Celeron 0.5Ghz à un Intel Core 2 Duo 1.83Ghz sans compter une mémoire vidéo dédiée 16x plus performante (et pouvant tripler encore), une mémoire vive 8x plus grande et un disque dur 20x plus gros… la différence ne peut que changer une vie !

Au début j’ai fort critiqué ce portable étant donné que je cherchais à retrouver le confort d’utilisation de mon PC de bureau auquel j’étais fort attaché… en effet :

  • Ca reste un portable 15.4″ (excellente résolution très confortable de 1280×800 cela dit), le pavé numérique est absent.
  • L’écran est brillant (c’était nouveau pour moi) et comme pour la plupart des portables les couleurs sont mal calibrées (j’ai tenté en vain un calibrage logiciel pour finalement me rendre compte que je préférais vivre avec ce défaut qui permet en fin de compte d’égaliser les tons).
  • Le système d’exploitation (Windows Vista) a été une douloureuse découverte pour certains aspects : Sa gourmandise et son comportement pseudo paranoïaque à deux balles peuvent surprendre.
  • Le clavier est français alors que je suis principalement habitué aux claviers belges (je sais j’aurais dû réfléchir avant d’acheter sur un site français).
  • Les interférences Micro/Hauts Parleurs ont été un choc inattendu (ça se résoud à la perfection en mettant un casque lors des conversations audio et en augmentant manuellement la puissance matérielle du micro, encore faut-il le savoir).
  • … et encore d’autres petits points dûs à la nostalgie d’un PC de bureau.

Voilà quelques points qui m’ont empêché de voir la réelle puissance de ce portable dans un premier temps. Ce n’est qu’après 2 mois d’utilisation, après avoir réussi à me détacher totalement de l’ancien PC, que je peux enfin dire : quel bonheur ! A tel point que lorsque je suis amené à revenir sur l’ancien je me demande comment j’ai pu être son esclave durant ces dernières années… Je travaillais pour lui et non lui pour moi.

Je sais maintenant que la touche Windows+D pour afficher le bureau est censée réagir instantanément et que les animations ou vidéos Flash sur les sites Internet ne sont pas volontairement 10x plus lentes. C’est une renaissance !

Qu’est devenu le vieux Packard Bell ? Dans mon esprit il est quasiment inutilisable mais il reste branché pour des usages « simples » de toute la famille, en attendant un possible remplacement à moindre coût (j’y pense). C’est grâce à un modem/routeur sans fil Sitecom (fourni avec un dongle USB WiFi) que je partage la connexion Internet entre les deux machines. Très bon rapport qualité/prix aussi ce routeur même si la réception avec le portable est souvent suprenante tant positivement que négativement (ça reste des fréquences radio malgré tout et personne ne m’a demandé de placer l’appareil à l’extrémité la moins accessible de l’habitation plutôt qu’au centre).

La qualité numérique… une évolution ?

Peut-être une question de goût… en dessous d’un certain seuil.

J’ai fait la connaissance d’un enregistreur DVD, ces appareils encore hors de prix alors qu’ils sont déjà presque dépassés. J’avoue que je n’y connaissais absolument rien et c’est en très peu de temps que j’ai dû apprendre la technologie afin de faire les bons choix en fonction des besoins de madame X. Les besoins essentiels étant :

  • Ne plus tomber à court de cassettes vides et éviter d’analyser à vue d’oeil l’espace restant.
  • Pouvoir effacer un enregistrement entre deux autres.
  • Stocker sur un support moins volumineux et plus rapide (accès direct).
  • Pouvoir transférer des VHS sur DVD (madame X possède toujours un magnétoscope)
  • Et enfin pourquoi pas pouvoir bénéficier de la qualité numérique…

C’est sur ce dernier point que mon avis va diverger par rapport à la majorité des personnes. La qualité numérique est-elle vraiment meilleure par rapport aux bonnes vielles méthodes analogiques comme sur VHS ?

Avec les enregistreurs DVD, il existe plusieurs modes d’enregistrement allant de HQ (haute qualité) à SEP (enregistrement super étendu). Au milieu on trouve des modes plus communs existant aussi sur les enregistreurs VHS (standard -SP- et longue durée -LP-).

Si sur VHS je ne me suis jamais vraiment lamenté de la qualité à part pour quelques tons de couleurs qui passent mal, je trouve que la qualité d’un enregistrement DVD est loin d’être digne de ce nom, surtout lorsqu’elle est compressée comme il est commun sur ces appareils. La raison ? Pouvoir mettre une quantité raisonnable de vidéo sur un support simple couche, sinon c’est 1 heure maximum en haute qualité contre un peu plus de 2h pour du super standard (configuration par défaut – SSP).

Si le passage d’un mode d’enregistrement standard à étendu permet de gagner le double du temps d’enregistrement sans perte de qualité sur VHS, en numérique ça se traduit par un effet de bord que je ne supporte pas fort : la « pixellisation à effet de flou » et pour un gain de temps d’enregistrement à peine plus grand, ça ne vaut donc pas le coup de descendre en dessous du SSP, voire limite LP.

Je pense que le numérique est apparu trop tôt par rapport à la capacité des supports de stockage « à portée de monsieur tout le monde » (je ne parle pas des BlueRay Disc qui sont littéralement hors de prix à l’heure actuelle et nécessitant un enregistreur BlueRay, mais encore des DVD double couche toujours trop chers à mon goût). Comparativement, on peut aussi juger l’autonomie des batteries de portables (téléphones, ordinateurs) trop faibles par rapport à l’utilisation qu’on en fait aujourd’hui où il est inenvisageable de partir en week-end sans son chargeur.

dvdr3577h_31

dvdr3577h_31

Enfin, cet enregistreur DVD, le Philps DVDR 3577H dôté d’un disque dur de 160GB, m’a supris à plusieurs points de vue : C’est un vrai centre multimédia en plus des fonctions de buffering TV… il est dès lors pratique de transférer de la musique, des photos ou vidéos au moyen du port USB intégré que je pensais pourtant ne jamais utiliser.

La seule chose qui est dommage avec ces enregistreurs c’est qu’il n’est pas possible de choisir un format d’enregistrement autre que « DVD » (AVI par exemple)… il faudrait en théorie ripper le DVD RW au moyen d’un logiciel non fourni avec l’enregistreur, donc sur un ordinateur, donc triple travail.

Super pratique pour qui regarde beaucoup la télé et ne veut rater aucun moment (madame X en l’occurence), encore faut-il l’utiliser à bon escient ou ne pas faire double emploi avec son décodeur de TV habituel qui présente généralement ces options de buffering TV…

Le plus dur va être de ne pas oublier de sauver (voire déplacer en cas de manque de place) sur DVD tous les enregistrements sur lesquels j’ai passé quelques heures à éliminer les scènes indésirables… enregistrements que madame X ne regardera de toute façon pas…

Bref c’est de manière générale que je constate avec effroi que la majorité des écrans plasma ultra plats exposés en magasins affichent des images « pixellisées »… Du moins j’en avais constamment l’image jusqu’à ce que j’aie vu un tel écran Haute Définition reproduire un BlueRay Disc vidéo lui aussi en HD… superbe, j’en suis resté scotché tellement c’était magnifique à regarder, la perfection ! Le prix sur l’étiquette fait vite changer d’avis ^^

Effet démo, question de goût, de conditions ou de chance… les avis divergent.