Archives pour la catégorie technologie

Appareils mécaniques/électroniques en tous genres (lecteurs multimédia, électroménager,…)

Android One et l’échec de Nokia (HMD Global)

Un post un peu plus sérieux pour partager ma déception avec Nokia et l’expérience Android One.

Android One était un programme visant à garantir un système Android à jour. Quelques fabricants y ont adhéré, comme Motorola, Xiaomi et Nokia (entre autres). Les Smartphones adhérant devaient avoir un set de composants matériels visant à faciliter les mises à jour, mineures comme majeures, et contenir un minimum de bloatwares.

Après l’échec du pari Microsoft, c’est la queue entre les jambes que Nokia a été relancé sous la coupelle de HMD Global. Pour se faire à nouveau connaitre du public, le choix le plus intelligent a été d’adhérer au programme Android One. A ce moment là, les mises à jour des Smartphones par les différents fabricants laissait à désirer, donc c’était la meilleure opportunité d’attirer des clients qui, comme moi, étaient frustrés du manque de suivi logiciel de leurs précédents Smartphones.

Avec le Nokia 6.2, j’avais donc le bon compromis entre abordabilité et promesse d’un suivi logiciel irréprochable. En soi, le modèle ne me plaisait pas du tout car je préférais des modèles plus compacts.

Si, au début, les mises à jour correctives ont été publiées sans faute tous les mois (avec 1 mois de retard à chaque fois, soulignons-le) et que le passage d’Android 9 (natif) vers Android 10 s’est fait en moins d’un an (mais toujours 8 mois plus tard que d’autres fabricants), la situation s’est drastiquement dégradée lors de la promesse du passage à Android 11.

Alors qu’Android 12 est déjà annoncé en version stable, Nokia peine à pousser Android 11 sur mon smartphone. Initialement prévue en Q1/Q2 2021, puis repoussé en Q3 (nous sommes en Q4 2021 et toujours rien) HMD aurait justifié son retard tantôt par des excuses de pilotes non fournis par les fabricants tiers, tantôt par l’approbation des opérateurs téléphoniques et des lois en vigueur.

Or, rappelons les prérequis d’Android One : un ensemble hardware répondant aux exigences du programme. Cette excuse n’est donc pas valable, d’autant que mon téléphone n’est pas lié à mon abonnement mobile.

Nokia (et d’ailleurs tous les fabricants) s’est retiré depuis un moment du programme Android One (le Nokia 5.3 a été le dernier en mars 2020), tout en continuant de promettre des mises à jour mineures de 3 ans et deux upgrades d’OS. Or, ce ne sont que des promesses et non des garanties.

Je ne parlerai pas ici des fastidieux bugs Nokia qui ont mis des mois à être corrigés sur mon appareil. Je ne saurais que vous déconseiller d’opter pour cette marque si vous voulez rapidement les dernières fonctionnalités Android. La préoccupation principale de HMD est de promouvoir ses nouveaux modèles « haut de gamme » et cela est la vraie raison du retard de ce déploiement, outre certes, une gamme de produits aussi vaste que similaire.

La lecture de cet article https://www.theverge.com/2021/12/1/22811988/hmd-global-nokia-9-pureview-android-11-software confirme mes soupçons. C’est honteux.

Mise à jour : Le forum Nokia a communiqué le début du déploiement Android 11 dès le 12 novembre 2021 pour le Nokia 6.2. Tous les pays/opérateurs sont loin d’être repris.

Mise à jour : La version 11 a été déployée sur mon téléphone, en Belgique, en début février 2022, soit un an plus tard que promis.

Kobo Clara HD, comment ça Fnac ?

Le vilain petit canard …

Puisque la FNAC.be m’a banni de poster tout avis concernant la liseuse Kobo Clara HD, je vais me lâcher sur cet espace personnel que je n’utilise plus depuis un bon moment. C’est dans ces situations que l’on peut remercier WordPress d’être un allié fidèle.

Comment lit le petit canard ? …

Oui, après mes nombreuses geekeries, je me suis mis à la lecture. J’ai longtemps hésité avant d’acquérir une liseuse car je n’étais pas satisfait de la fonction rétro-éclairage, jugée trop bleue pour une lecture nocturne. Aussi, Rakuten Kobo avait arrêté la commercialisation de sa Glo HD bien trop tôt, bien avant qu’un équivalent de taille ne soit produit. J’ai donc attendu, attendu… jusqu’au jour J de la sortie de la Clara HD.

Enfin, cette liseuse apportait ce que je recherchais : une alternative au rétroéclairage bleuté, avec la possibilité de choisir l’intensité de la couleur chaude ou froide. De plus, dotée d’un fond blanc plus blanc que les précédentes versions.

Le petit canard ne fait pas « Fnac Fnac » …

Revenons à la FNAC.be, le site Internet où j’ai acheté cette liseuse. Quelle surprise de voir que l’option « page à afficher lors de la mise en veille » était absente. Pire, de devoir supporter la promotion de la FNAC (un logo très moche) dès que la liseuse se met en veille. Comment pouvais-je ne pas dénoncer cette pratique de basse-cour alors que ce « sponsor » rajouté à la liseuse ne confère à l’utilisateur aucun avantage promotionnel, que des inconvénients visuels ?

Je me suis alors permis de renseigner qu’une astuce (qui ne vient pas de moi) permet tout de même de restaurer les fonctionnalités complètes (originales) de la liseuse en éditant un petit fichier « affiliate.conf » et en remettant le paramétrage sur « kobo » au lieu de « fnac ». Ces derniers commentaires (formulés plus poliment et sans aller dans les détails) n’ont pas plu aux modérateurs, qui ont supprimé mon avis sans la moindre justification (et je ne peux plus en poster d’autres). Dès lors, sachez que les avis postés sur FNAC.be sont abusivement modérés à leur avantage.

Le petit canard à la pêche …

Quant à la liseuse, je lis principalement des livres italiens que j’achète sur Kobo.com et le confort de lecture est bien présent. Petit bémol pour les options d’achat : pas de possibilité d’utiliser Paypal au départ de la liseuse, qui refuse également l’introduction de cartes de crédit. En revanche, une fois l’achat réalisé sur le site kobo.com, la synchronisation se fait généralement sans encombres mais pas toujours, ce qui oblige à effacer et réintroduire le compte Kobo en dernier recours.

Le petit canard coin-coin(ce) …

En termes de stabilité, cela fonctionnait plus ou moins bien au début et les choses ont vite dégénéré. Une pitié pour la connexion Wifi. Quelques mois plus tard, un correctif est sorti (v. 4.13.12638) et tout allait pour le mieux. Jusqu’à la mise à jour suivante (v. 4.14.1277), où le simple fait d’accéder à un Hotspot Wi-Fi protégé fait gravement planter la liseuse en boucle. Ceci m’a obligé à restaurer les paramètres d’usine et donc recommencer la synchronisation, le régalage des paramètres, l’astuce anti-vilains-canards, … sachant que la version d’usine a également le problème avec les connexions Wifi (il faut s’y prendre à plusieurs reprises, effacer, recommencer).

Le support de Kobo étant très réactif, j’ai reçu aussitôt une procédure relativement contradictoire à mon usage mais fonctionnelle (pour dépanner). Il ne reste plus qu’à attendre la prochaine mise à jour en espérant retrouver la stabilité de la v. 4.13, si cela ne fut pas une simple illusion.

Je répéterai un désavantage qu’un testeur a déjà mentionné: la position du bouton d’allumage en bas de la liseuse. En effet, j’ai appuyé dessus à plusieurs reprises par inadvertance pendant la lecture. Avec le temps, j’ai appris à positionner mes mains autrement et l’acquisition de la sleep cover (très jolie, pratique et relativement solide) aide également à rajouter de la profondeur.

Le petit canard conclut …

En conclusion, la Kobo Clara HD est une des meilleurs liseuses de « moyenne gamme » que j’ai pu utiliser, pour autant que vous l’utilisiez principalement en mode déconnecté et que vous effectuez la synchronisation à l’aide de Kobo Desktop. Quand le lien wifi fonctionne, cette liseuse est une merveille excepté des petits couacs empêchant d’acheter des livres directement au départ de la liseuse. Elle est donc à parfaire sur plusieurs points de vue, ce qui ne m’empêche pas d’en profiter pour une lecture quasi quotidienne.

On repassera par contre sur la déclaration « vous ne vous apercevrez pas du changement de la teinte du rétro-éclairage au fil de la soirée ». Le changement est bien visible à chaque cran et peut parfois être perturbant. Heureusement, on peut repasser en mode manuel.

Je n’exposerai pas dans cet article des tests avancés ou les caractéristiques techniques. Je voulais surtout lancer mon coup de coin-coin pour la liberté d’expression et le droit d’informer correctement les acheteurs.

Si vous avez un magasin d’électro à proximité, sachez que la Clara HD n’est pas une exclusivité FNAC et que d’autres revendeurs, pour le même prix, proposent la version non modifiée par FNAC.

Désolé les modérateurs FNAC, vous m’avez cherché, on ne supprime pas mes commentaires de la sorte, jamais !

Transfert de mes contacts SonyEricsson S500i vers un Smartphone Android 2.1

Maintenant que tout le monde sait que je déteste les Smartphones mais que j’en possède un (et que personne ne m’a forcé à en avoir), il va falloir que je transfère deux choses importantes :

  • Mon répertoire téléphonique (contacts)
  • Mon calendrier

Pour le répertoire, je pensais m’en sortir en faisant une simple copie de la carte SIM vers le Smartphone, mais comme j’avais encodé pas mal d’adresses e-mails (non récupérées) et que le nombre de caractères est tronqué sur les cartes SIM, je n’ai pas pu me contenter de cette solution.

Que faire ?

Etant donné que mon SonyEricsson S500i est compatible avec le logiciel PC Companion (sur Windows uniquement), j’ai réalisé un backup complet du téléphone. L’interface ne propose pas d’option pour l’export vers un format exploitable. Cependant, le résultat final est un fichier .dbk qui ressemble très fort à une archive. C’est donc avec succès que j’ai décompressé le fichier à l’aide de 7Zip (mon zippeur/dézippeur préféré). Et là, O’ miracle, on voit plein de petits jolis fichiers dont :

  • contacts.vcf
  • calendar.vcs

Pour les contacts, c’est simple, n’importe quel téléphone (même Android ^^) est capable d’ouvrir un fichier .vcf (connu sous le nom de vCard). Il me suffisait donc de copier le fichier sur la carte SD du Smartphone et d’utiliser l’option « Import from SD card ». Cette fonction recherche sur la carte SD des fichiers vCard compatibles et propose de sélectionner ceux que l’on désire importer.

Etant donné que Android est intimement lié à Google (à prouver), il n’est pas étonnant d’y retrouver des options de synchronisation avec un compte Google. Donc, si on veut procéder d’une autre façon, l’avant dernière étape consiste à importer le fichier .vcf sur son compte Google.

Je propose ci-joint une capture d’écran de l’interface Google Contacts.

Une fois que c’était terminé, je suis allé dans « Settings » , « Accounts & sync settings », « Manage accounts ». Ceci présume que j’avais déjà créé un compte Google auparavant, autrement il faut d’abord ajouter le compte via « Add account ».

Ensuite on a 3 options : synchroniser les Contacts, Gmail ou Calendar. Il faut évidemment choisir la première option en prenant bien soin d’avoir activé sa connexion Internet au préalable (Android quand tu nous tiens). Si tout va bien, les contacts se synchronisent en peu de temps et  j’ai de nouveau tous les contacts de mon ancien téléphone avec tous les détails (e-mail, adresse,…) à l’exception des dates de naissance.

J’ai choisi la deuxième façon de procéder (synchro Google) parce qu’il m’a fallu le temps avant de trouver l’option d’import vCard et que de toute manière j’avais l’intention d’utiliser cette fonction. Au départ j’essayais d’ouvrir le fichier .vcf directement avec Android mais, contrairement aux téléphones classiques, il n’existe pas de vCard viewer en natif. J’en avais donc conclu, à tort, qu’il ne savait pas lire les vCard. Je comprends mieux pourquoi cette version d’Android n’intègre pas un explorateur de fichiers en natif.

Les dates de naissance que j’avais encodées dans le S500i apparaissaient bien dans les contacts (sur le téléphone), mais le lien entre le contact et l’événement du calendrier était fait par le système. D’ailleurs dans Android 2.1 je ne vois aucune case dédiée à la date de naissance, ce qui est bien dommage.

C’est là que je dois absolument récupérer mes événements. Facile, je fais la même chose que pour les contacts avec Google ! O’ que d’espoirs perdus, Google ne prend pas en charge le format vCalendar. Confiant, je cherche sur Internet un convertisseur vCalendar > iCal… malheureusement le seul outil viable que j’ai testé (sur SourceForge) s’arrête au premier événement et ne tient pas compte des replanifications périodiques, ce qui limite son utilité. J’ai surtout remarqué qu’il existe toute une série de propriétés SonyEricsson qui risquent de me compliquer la tâche… eh oui ces fameux événements « anniversaire » sont écrits d’une façon propre à SonyEricsson, ce qui rend le fichier vCalendar difficilement exploitable si on ne s’en tient qu’à la spécification officielle du format vCalendar.

Les efforts que j’emploierais pour développer un convertisseur qui ne couvrirait que mes besoins seraient trop importants par rapport à l’effort que me demande de réencoder manuellement 15 dates d’anniversaire (oui j’ai pas beaucoup d’amis). Donc je n’ai pas de solution à proposer à ceux qui ont 365 amis, si ce n’est de m’en refiler un ou deux…

Réticence aux Smartphones et impression du SonyEricsson Xperia X8 (Android 2.1-Eclair)

Celles et ceux qui me connaissent bien savent que je suis toujours le dernier à posséder les dernières « merveilles technologiques ». En dehors du fait que j’aime garder mes appareils au moins durant leur période de garantie et que je n’aime pas « jeter de l’argent »  pour me mettre à la page , tout ce qui est « révolutionnel » est par définition inutilisable et nul.

Pour la petite histoire, mon premier téléphone coulissant (Slide) date d’il y a deux ans. Avant ça je refusais d’avoir entre les mains un truc qui nécessitait de « déployer » physiquement le téléphone. 2 raisons : c’était épais, moche, branlant, fragile et pas pratique. Il m’a fallu de nombreuses années, mais j’en ai trouvé un qui dérogeait un peu à ces règles… ensuite je m’y suis fait.

Pendant ce temps là, les téléphones tactiles (Touch) étaient déjà sur le marché et, pourtant, je rêvais déjà d’en avoir un. C’est après réflexion que j’ai préféré le Slide, lorsque je me suis rendu compte que sans la sensation de chaque touche sous mes doigts, je ne pouvais pas maîtriser mon téléphone à yeux bandés (pratique pour écrire des SMS en conduisant par exemple -si on maîtrise ce n’est pas interdit :p-).

Ceci dit, au plus j’utilisais mes téléphones, au plus je ressentais le besoin naturel de toucher l’écran et de voir plus large. J’aurais pu choisir un téléphone qui combine écran tactile avec un clavier physique coulissant… ça aurait été parfait, mais la maîtrise d’un clavier si large et si fourni est toujours complexe à yeux bandés. Et dans « touchscreen », le type de toucher a lui aussi son importance, ce n’est pas aussi simple que ça, pas aussi génial qu’on voudrait le faire croire.

Les Smartphones, parlons-en… ces êtres qui fonctionnent comme des ordinateurs et qui sont sensibles à la moindre application dévastatrice. Ils sont nus sans leurs applications, ce ne sont pas des téléphones, ce sont des Smartphones qui se ressemblent, qui n’ont aucune gueule, aucune beauté, aucune attirance, aucun charme, aucune autonomie.

Bref, l’évolution de la technologie a tout fait pour que je la déteste, elle a souvent passé par des régressions en faisant croire aux gens qu’il s’agissait de « substitution », de nouvelle façon de procéder qui nous oblige à oublier nos habitudes et conforts actuels pour un meilleur futur. Mais avoir entre les mains une partie du futur sans les prérequis et les acquis du présent et du passé, c’est comme un fruit épluché ou du lait micro-ondé (ça a l’air bon, ça se consomme, mais ça ne donne pas tous les bienfaits essentiels).

Tout ça pour introduire mon nouveau téléphone (il est d’usage que je présente certaines de mes acquisitions) qui est le SonyEricsson Xperia X8.

SonyEricsson Xperia X8 Black

SonyEricsson Xperia X8 Black

J’ai bien évidemment attendu que ce téléphone soit soldé avant de l’acheter, car pour le prix, il avait tout l’hardware dont je souhaitais :

  • Wifi
  • Radio FM
  • GPS
  • Led lumineuse (pour les appels manqués)
  • Caméra (sans flash, dommage)

Bref il ne lui manque presque rien.

Evidemment, pour un téléphone à un prix si réduit, c’est qu’il doit souffrir de quelques défauts, mais j’aime me confronter aux problèmes ! Je ne l’ai pas encore totalement testé, mais mon but est surtout de donner l’avis d’un geek réticent aux Smartphones (le mien) afin de me prouver que j’ai eu tort de m’y être lancé.

Je le déballe, je l’ouvre (sans trop de difficultés ni de stress), j’insère ma carte SIM, je vérifie la carte SD, je connecte la batterie, je referme, j’allume pour vérifier… ok, j’éteins, je le mets en charge (oh, un chargeur USB universel… cool) et je m’absente.

Ma première observation est peut-être celle d’un noob ou d’un inculte, mais je me demande pourquoi l’écran reste constamment allumé avec le symbole d’une batterie/éclair qui bouge. Je laisse courir, mais quand je reviens, je remarque que l’écran ne s’est toujours pas éteint et que la charge était terminée (je présume, LED verte et icône grise fixe). Là je me dis : pas fort optimal pour la batterie de laisser l’écran allumé.

Je l’allume et découvre avec étonnement qu’il est génial, très réactif au toucher, plein de bons espoirs,…

Je teste donc l’accès Internet via Wifi et via réseau, je remarque quand même que la puissance du signal Wifi n’est pas géniale alors que seul un plancher et quelques petits mètres séparent la borne du téléphone (mon PC capte un signal qui varie entre très bon et excellent). Quelques coupures et pannes inexpliquées au début, je commence à avoir peur.

Ceci ne m’empêche pas de télécharger mes applications must-have dont Ebuddy, Skype et Opera Mini (oui ça existait aussi en Java, dingue hein ^^). L’installation est super aisée, waw, le Smartphone mérite de nouveau mon attention. Par contre, quand je décide de tester la lecture de vidéos sur Youtube (un de mes prérequis essentiels), paf, je tombe sur une erreur de lecture.

Je perds donc ma patience et mon âme à la recherche d’une solution, sans oublier que je tourne sous Android 2.1 (Eclair). Rien à faire, je m’apperçois juste que je ne suis pas le seul mais qu’au total peu de monde s’en plaint (personne ne va sur Youtube sur un petit écran, paraît-il). Je râle, bien évidemment, puisque « Youtube » est mis comme logo sur la page d’accueil du téléphone (voir site officiel) et qu’il est inutilisable. Je fais des tests chez des amis qui ont aussi Android 2.1 (mais autres marques) et ils ont la même erreur de lecture… j’en conclus : Android 2.1 c’est bien de la merde.

Je découvre alors une option de mise à jour officielle du système, et, comme recommandé, je l’installe. Avant ça, je crée un backup avec l’outil intégré au téléphone et prends soins de tout bien cocher. L’installation se termine, je vérifie ce qui a changé dans la version : rien. J’étais en Android 2.1 U1, je le suis toujours. Pourtant, le service de mise à jour me congratule du fait que j’ai bien installé la toute dernière mise à jour et que je bénéficie maintenant des derniers correctifs (tu parles… j’ai fait « planter » 2 fois en 24h le widget configurator e reboot obligatoire pour sortir du menu).

Super, je restaure le backup, je me dis « génial, c’est si simple de mettre à jour »… jusqu’au moment où il me propose de restaurer les applications. Là je m’aperçois qu’il n’avait sauvegardé que le lien vers Android Market… mon enthousiasme s’envole quand je me rends compte que je vais à nouveau devoir reconfigurer ces applications une à une. Et oui, en Android 2.2 ça n’arriverait pas. En attendant, mon problème avec Youtube ne voulait rien entendre (j’attends une réponse de SonyEricsson sur le sujet). Encore une fois je regrette amèrement d’être coincé sur la version 2.1.

Bref, je me réconforte en me disant que si je ne pouvais pas faire de streaming sur Youtube, j’en ferais sur dailymotion (là ça marche). Et je continue à explorer le téléphone.

En attendant, mes problèmes de déconnexion Wifi semblaient être résolus et j’ai pu voir comment il était assez confortable de naviguer sur Internet et d’utiliser la messagerie instantanée. Un autre monde, rien à voir avec mon téléphone classique.

Au niveau ergonomie, ils ont quand même fait une gravissime erreur en plaçant le haut parleur à l’arrière du téléphone. Posez-le sur vos draps et vous serez étonné de la différence sonore. Eh oui, on peut quasiment insonoriser le haut parleur en bouchant la fente rectangulaire avec n’importe quel doigt, l’efficacité est hallucinante.

Pour le reste, les 3 touches physiques sont agréables à utiliser et la présence d’une prise casque standard sur le haut du téléphone est à applaudir.

En ce qui concerne la batterie je ne sais pas encore dire (quand on le charge via PC, l’écran ne reste pas allumé) mais par rapport à mon S500i je sens que l’autonomie est digne d’un Smartphone, c’est à dire « potentiellement handicapante » pour un appareil qui est censé nous accompagner en aventure et qui ne fait pas que téléphoner. Je l’ai utilisé environ 45 minutes sur Internet en Wifi, j’ai envoyé 3 SMS, j’ai un peu joué avec et la batterie passe de ~100% à 70%. Voyons voir, ceci dit j’ai eu des téléphones classiques qui tenaient moins longtemps que ce Smartphone ; je ne me prononce donc pas mais je reste peu optimiste.

Les sonneries pré-installées par SonyEricsson sont très courtes. Je décide donc de transférer quelques fichiers par Bluetooth depuis mon vieux téléphone. La première fois il ne voit pas le Smartphone bien que visible… je retente et ok ça marche (encore une frayeur). Je reçois le fichier, super… mais où ? Confiant dans la technologie, je vais dans le menu pour chercher une icône « gallery » ou « phone browser »… ça n’existe pas. Je fais quelques recherches sur Internet qui me confirment qu’Android fait pitié car il est nécessaire d’installer une application pour visualiser l’arborescence du système de fichiers. Je me dis que je suis vraiment trop con pour posséder un Smartphone, je prends mon mal en patience et après analyse de différents programmes je choisis « ES Explorer ». Génial, je vois un répertoire « bluetooth » à la racine de ma carte SD et j’y trouve bien les fichiers reçus.

Pour avoir déjà joué un peu avec Symbian, je confirme que Android est bien une régression. Il évolue peut-être vite, mais en attendant si on prend un smartphone relativement onéreux pour lequel le constructeur décide d’arrêter les mises à jour à une certaine version (il faut savoir que le X8 était en 1.6 à la base), on n’a pas fini de s’arracher les cheveux avec plein de petites fonctionnalités pourtant évidentes mais qui manquent cruellement à ce système.

Un an plus tard, ce post n’aurait probablement jamais existé… mais comme j’ai déjà attendu 1 an au moins avant de me lancer sur un Smartphone pour petit budget équipé d’Android, j’estime que le temps est écoulé.

En conclusion je trouve que Android 2.1 sur ce téléphone (smartphone, pardon) est un bon début, mais à l’heure actuelle ça me donne l’impression d’un couple expérimental. Maintenant je n’y connais rien et je suis con, donc…

Ajuste le son MPman, t’MP150 comment ?

Souvenez-vous de mon premier lecteur MP3 à écran ridicule et alimenté par une petite pile. Il est toujours en vie quoique légèrement défectueux. Loin de vouloir m’en débarrasser, j’avais surtout besoin d’y voir plus large lors de la recherche de musique, un peu comme celui-là qui avait été l’objet d’un cadeau et dont je ne reparlerai plus ici.

Je me suis donc tourné vers un modèle multimédia très léger, qui, comme le premier dispose de 2GB de mémoire et conserve les fonctions indispensables telles que radio FM, enregistrement, transfert direct USB et un son acceptable.

Que dire de la réception radio à part qu’elle est 3x meilleure, tant en qualité qu’en nombre de fréquences détectées. Du coup j’ai beaucoup de mal à pardonner l’ancien pour m’avoir fait croire que je vivais dans des zones à faible réception. Je reste néanmoins déçu par l’absence continue de récepteur RDS, utile pour visualiser les éventuelles informations émises par la radio (comme son nom ou le titre du morceau).

Que dire par rapport au son qui est relativement bon avec les écouteurs originaux et dont l’amplificateur n’émet pas de signaux sonores indésirables audibles en environnement calme, comme c’était le cas dans l’autre.

orange_grunge_sticker_badges_213Que dire des fonctions multimédia (chose nouvelle) à part que la qualité est désastreuse. Inutile d’essayer de visionner un court métrage d’action, vous aurez peur tellement le temps de réponse, l’angle de vision et et la netteté des images sont affreusement déprimants.

Vu l’importance très faible que j’accorde aux vidéos, ce lecteur MPman n’en resterait pas moins le lecteur de mes rêves si le volume sonore me permettait de m’endormir avec. En effet, autant l’intervalle entre 1 et 32 est précis, autant il est inaccessible au delà : le son au plus faible est bien trop fort pour des oreilles calmes tandis que le son au plus fort est trop faible (à tel point d’émettre une puissance ridicule lorsque le lecteur est connecté à des hauts parleurs externes).

Du coup c’est vraiment dommage parce qu’une fonctionnalité qui me manquait cruellement, celle de l’auto-sleep qui permet d’éteindre automatiquement le lecteur, existe mais ne me sert à rien car je ne sais pas m’endormir avec un son si fort si faible… Voilà donc la plus grosse déception et frustration : devoir couper la musique parce qu’elle ne permet pas toujours de s’entendre avec le monde extérieur ni avec ses propres exigences intérieures.

L’autonomie de la batterie était ma plus grande crainte étant donné que ça ne fonctionne plus sur piles. Cette crainte se fonde puisque l’autonomie ne dépasse pas 10h 8h et qu’il lui faut environ 2h de charge pour garantir la moyenne. Jamais loin de mon câble USB.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, on sait recharger ses périphériques USB sans ordinateur à l’aide d’un adaptateur secteur USB. Un achat non inutile qui m’a déjà bien servi. Je ne ferai pas l’affront de parler des chargeurs « backup » qui doivent eux-même être rechargés pour recharger autre chose. Quelle que soit la méthode de charge, ça n’en laisse pas moins l’appareil inutilisable durant l’opération.

Quand le fidèle compagnon musical trahit vos oreilles…

Follow TV or follow me

Parce que je n’avais pas eu le courage de le refaire juste après avoir installé le dernier firmware de mon enregistreur DVD, je n’avais reprogrammé que les 4 chaînes TV les plus regardées.

Aujourd’hui, pris d’une grande volonté (ou parce que j’avais le temps) de tout remettre en ordre, je me suis décidé à tester la fameuse fonction « Follow TV« .

« Follow TV » a pour but de synchroniser les fréquences de la TV avec l’enregistreur afin que leurs numéros de programmes correspondent. Ainsi, on aura par exemple Arte sur le numéro 10 pour les deux appareils.

C’est super génial, j’en veux, j’en veux ! Oui bah j’ai pas sauté longtemps (si ce n’est dans le trou noir)… Ca n’a pas grand chose d’automatique, qu’on se le dise.

Pour que ça fonctionne, il faut que toutes les chaînes aient été préalablement recherchées par la fonction « syntonisation automatique » ; l’enregistreur n’ira pas plus loin si la fréquence de la TV n’est pas dans sa propre liste.

Pour l’anecdote et en espérant que ça puisse aider quelqu’un dans la même situation, j’ai écrasé les 5 premiers programmes par le même, avant d’assimiler le fonctionnement. Ces chaînes n’étant plus dans la liste de l’enregistreur, il était non seulement 3x plus lent à « suivre la TV » mais pour terminer sur un échec non signalé : résultat j’ai recommencé l’opération plusieurs fois sans comprendre pourquoi ça ne fonctionnait plus.

La méthode n’est pas garantie, plutôt douteuse et fort manuelle. On commence à 1, on avance par 1, on ne peut pas vérifier si c’est passé et ce n’est pas autrement. En gros on nous demande de faire des actions répétitives (sans besoin de réfléchir) à la place de 2 appareils qui pourraient eux-même implémenter une méthode de communication bi-directionnelle.

De toute façon ça ne sert à rien, l’avenir est au numérique et « Follow TV » ne fonctionne (ou n’a d’intérêt ?) que sur de l’analogique.

Puis ce serait trop demandé de pouvoir importer/exporter/éditer une liste de configuration « chaîne/numéro » (canalNumbers.cfg) via une clé USB… si ça existe déjà merci de dénoncer les courageux constructeurs qui ont tout compris.

Une sympathique illustration trouvée sur le site pink-sheep.com :

Don't follow me everywhere (http://www.pink-sheep.com/twitter-nonsense/wp-content/uploads/2008/07/1july1.jpg)

GSM : Sony Ericsson S500i silver

Il me fallait un téléphone moderne, intuitif, ergonomique, élégant et performant, capable de rivaliser avec mon dernier coup de coeur. Ce GSM existe, je l’ai trouvé, avec ses avantages et ses inconvénients.

s500i_see_the_product_large_5C’est le Sony Ericsson S500i Silver. Disponible en 4 autres couleurs (noir, blanc, jaune (or), violet) c’est surtout le gris, bien qu’à un coût officiellement un peu plus élevé que les autres, qui m’a séduit.

Après avoir essayé pendant 1 heure et demie d’ouvrir le couvercle de la batterie avec délicatesse (c’est rassurant de savoir que je ne suis pas le seul), la découverte a commencé. Je précise que de plus en plus souvent je télécharge le mode d’emploi avant l’achat, histoire d’avoir une idée des surprises et déceptions. Cela m’a permis de savoir que les cartes Micro SD ne sont pas compatibles et qu’il faut des Micro M2 (Sony quand tu nous tiens…).

Ce qu’il me fallait absolument retrouver :

  • Fonction Marquer-Copier-Coller sur la plupart des champs de saisie
  • Menu des raccourcis
  • Touche de fonction centrale intuitive
  • Fonction de recherche des fichiers
  • Possibilité de choisir sa propre sonnerie pour les appels, SMS et le réveil
  • Appareil photo intégré
  • Réveil configurable à souhait
  • Agenda

Là… rien à dire, même si cette liste n’est pas exhaustive.

Les + inconnus :

  • Très beaux thèmes Flash et jeux de lumières intéressants.
  • 5 réveils configurables.
  • On retrouve la joie de pouvoir composer/modifier soi-même ses sonneries basiques avec l’application MusicDJ intégrée (pas vraiment testé et je doute de mes talents).
  • Un écran d’état qui résume le statut du téléphone (profil activé, jauge batterie, réveils enclenchés,…)
  • Lorsque l’affichage s’éteint, une action sur une touche ne fait rien d’autre que le rallumer (on ne risque pas de valider des options par inadvertance).
  • Les accusés de réception des SMS sont « liés » au message envoyé sans pour autant être visibles séparément (ça évite de devoir les effacer et d’en perdre le contexte).

Les – :

  • Pas de profil avec sonnerie « bip x1 », je n’ai d’autre choix que d’utiliser le mode silencieux avec vibreur. Tout changement de sonnerie est global à tous les profils.
  • La visibilité en plein soleil fait pitié, surtout avec les thèmes sombres et/ou une luminosité à 50%. Et je pèse mes mots en le disant. Heureusement que le thème par défaut (non Flash) dispose de contrastes élevés tout en restant joli, mais…
  • L’affichage s’éteint complètement après 10 secondes et ce n’est pas paramétrable. Une fois verrouillé, il faut appuyer sur les touches latérales ou la touche ON/OFF pour visualiser l’état du téléphone (ne fusse que l’heure et les alertes des appels manqués). Point positif : Durée de vie de la batterie. Point négatif : C’est joli de pouvoir mettre des screensaver mais si on ne les voit jamais faut qu’on m’explique l’intérêt, je suis perdu.
  • L’écran est creux (absence d’écran protecteur) et très sensible aux traces de doigts.
  • La coque est trop en contact avec l’écran (cf. point précédent), ceci provoque des irrégularités (halos de couleur) sur l’affichage quand on appuie, même légèrement, sur le bord. Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense en appuyant sur les touches de fonction; mais les thèmes sombres permettent de masquer ce défaut de conception. (Sony, que tu es malin…)
  • Une fois le Slide ouvert, on constate un léger jeu de vide sur la partie droite du téléphone (ce n’est pas si dramatique même si plusieurs testeurs affirment le contraire).
  • L’indicateur du niveau de batterie a une marge d’erreurs de 10% (ça peut remonter ou redescendre en l’espace d’un instant). Ceci dit je n’en suis qu’à mon premier cycle de charge en dehors du cycle de première mise en service.

A part ces quelques points négatifs, je reste convaincu de ce choix et je ne vois pas vers quoi d’autre j’aurais pu me tourner. Comme pour tous les appareils, loin de l’autonomie annoncée, il reste cependant performant dans ce domaine.

Je n’ai pas encore testé ses fonctions multimédia mais je compte bien occuper les 2GB de capacité qu’offre ma carte Micro M2 (achetée séparément) grace aux oreillettes et aux moyens de connectivité fournis.

Enregistreurs DVD Philips : Dossiers ineffaçables

(suite de la critique « la qualité numérique, une évolution ? »)

En jouant un peu avec les fonctionnalités multimédia de l’enregistreur DVD ci-haut cité, j’ai contacté Philips pour leur signaler un bug : J’ai copié un dossier de photos à partir d’une clé USB vers le disque dur de l’enregistreur DVD, et depuis, je n’arrive plus à effacer ce dossier sur l’appareil.

En réalité, la fonction d’effacement fonctionne très bien mais ce dossier a une petite particularité : Il a été renommé automatiquement par le système en « photos1 » parce qu’un dossier du nom de « photos » était déjà existant.

Etant donné que j’ai mis deux fois ce dossier à jour, ce sont maintenant deux dossiers que je n’arrive plus à supprimer : « photos1 » et « photos2 ». Je peux essayer mais le résultat sera aussi simple qu’étonnant : L’appareil va se bloquer, redémarrer et s’arrêter.

J’ai signalé ce bug à Philips avec tous les détails techniques, mes conclusions et la procédure permettant de reproduire cette fâcheuse situation. Ils m’ont promis de considérer ce bug et ils espèrent que l’équipe fournira une mise à jour logicielle qui corrigera le problème (sans garantie toutefois même si je trouverai bien dommage qu’ils dénigrent leurs clients sans développer de correctif à la fois réparateur et préventif…).

Je mettrai ce billet à jour si une version corrective verra le jour mais en attendant, le seul workaround que Philips me propose est de vérifier, avant de lancer l’opération, qu’il n’existe sur le disque dur aucun dossier du même nom que celui que je suis sur le point de copier… Pas très pratique, d’autant plus que je l’avais un peu deviné.

Nouvel hardware, nouvel homme

J’ai de nombreuses fois parlé de mon entier attachement envers mon ancien PC de bureau Packard Bell âgé de 8 ans (et encore vivant, excepté le moniteur). Une machine très performante en son temps et qui a continué à l’être pendant plus de 5 ans. Durant ces 3 dernères années, mon nouveau mode de vie n’était plus en phase avec le matériel et je ressentais énormément les lacunes de cette machine. En vrac, je ne pouvais plus :

  • Surfer sur Internet sans subir d’horribles ralentissements
  • Visionner des vidéos en temps réel
  • Utiliser ma webcam
  • Travailler décemment sur mes logiciels de travail et loisirs (Eclipse, Photoshop,…)
  • Travailler tout court étant donné l’espace disque restant trop faible

Bref, je songeais à faire copain copain avec une machine qui tienne la route. Au début je comptais remplacer le PC de bureau par un autre PC de bureau, mais ma deuxième conscience m’a fait rendre compte que je n’étais pas du genre à tenir mon matériel à jour ni même à prendre une place fixe dans la maison. Mon orientation étant faite, c’est après une longue période de recherches et de récoltes de bon conseils que j’ai le plaisir de présenter mon nouvel ordinateur portable… le Toshiba A200 27N !

La raison de ce choix est simple. Tout d’abord j’ai fait confiance à la marque qui a été recommandée par ma deuxième conscience. Ensuite je n’ai pas hésité au vu de l’excellent rapport qualité/prix lorsque le portable était encore en vente sur le site.

Et quand on passe d’un vieux Intel Celeron 0.5Ghz à un Intel Core 2 Duo 1.83Ghz sans compter une mémoire vidéo dédiée 16x plus performante (et pouvant tripler encore), une mémoire vive 8x plus grande et un disque dur 20x plus gros… la différence ne peut que changer une vie !

Au début j’ai fort critiqué ce portable étant donné que je cherchais à retrouver le confort d’utilisation de mon PC de bureau auquel j’étais fort attaché… en effet :

  • Ca reste un portable 15.4″ (excellente résolution très confortable de 1280×800 cela dit), le pavé numérique est absent.
  • L’écran est brillant (c’était nouveau pour moi) et comme pour la plupart des portables les couleurs sont mal calibrées (j’ai tenté en vain un calibrage logiciel pour finalement me rendre compte que je préférais vivre avec ce défaut qui permet en fin de compte d’égaliser les tons).
  • Le système d’exploitation (Windows Vista) a été une douloureuse découverte pour certains aspects : Sa gourmandise et son comportement pseudo paranoïaque à deux balles peuvent surprendre.
  • Le clavier est français alors que je suis principalement habitué aux claviers belges (je sais j’aurais dû réfléchir avant d’acheter sur un site français).
  • Les interférences Micro/Hauts Parleurs ont été un choc inattendu (ça se résoud à la perfection en mettant un casque lors des conversations audio et en augmentant manuellement la puissance matérielle du micro, encore faut-il le savoir).
  • … et encore d’autres petits points dûs à la nostalgie d’un PC de bureau.

Voilà quelques points qui m’ont empêché de voir la réelle puissance de ce portable dans un premier temps. Ce n’est qu’après 2 mois d’utilisation, après avoir réussi à me détacher totalement de l’ancien PC, que je peux enfin dire : quel bonheur ! A tel point que lorsque je suis amené à revenir sur l’ancien je me demande comment j’ai pu être son esclave durant ces dernières années… Je travaillais pour lui et non lui pour moi.

Je sais maintenant que la touche Windows+D pour afficher le bureau est censée réagir instantanément et que les animations ou vidéos Flash sur les sites Internet ne sont pas volontairement 10x plus lentes. C’est une renaissance !

Qu’est devenu le vieux Packard Bell ? Dans mon esprit il est quasiment inutilisable mais il reste branché pour des usages « simples » de toute la famille, en attendant un possible remplacement à moindre coût (j’y pense). C’est grâce à un modem/routeur sans fil Sitecom (fourni avec un dongle USB WiFi) que je partage la connexion Internet entre les deux machines. Très bon rapport qualité/prix aussi ce routeur même si la réception avec le portable est souvent suprenante tant positivement que négativement (ça reste des fréquences radio malgré tout et personne ne m’a demandé de placer l’appareil à l’extrémité la moins accessible de l’habitation plutôt qu’au centre).

La qualité numérique… une évolution ?

Peut-être une question de goût… en dessous d’un certain seuil.

J’ai fait la connaissance d’un enregistreur DVD, ces appareils encore hors de prix alors qu’ils sont déjà presque dépassés. J’avoue que je n’y connaissais absolument rien et c’est en très peu de temps que j’ai dû apprendre la technologie afin de faire les bons choix en fonction des besoins de madame X. Les besoins essentiels étant :

  • Ne plus tomber à court de cassettes vides et éviter d’analyser à vue d’oeil l’espace restant.
  • Pouvoir effacer un enregistrement entre deux autres.
  • Stocker sur un support moins volumineux et plus rapide (accès direct).
  • Pouvoir transférer des VHS sur DVD (madame X possède toujours un magnétoscope)
  • Et enfin pourquoi pas pouvoir bénéficier de la qualité numérique…

C’est sur ce dernier point que mon avis va diverger par rapport à la majorité des personnes. La qualité numérique est-elle vraiment meilleure par rapport aux bonnes vielles méthodes analogiques comme sur VHS ?

Avec les enregistreurs DVD, il existe plusieurs modes d’enregistrement allant de HQ (haute qualité) à SEP (enregistrement super étendu). Au milieu on trouve des modes plus communs existant aussi sur les enregistreurs VHS (standard -SP- et longue durée -LP-).

Si sur VHS je ne me suis jamais vraiment lamenté de la qualité à part pour quelques tons de couleurs qui passent mal, je trouve que la qualité d’un enregistrement DVD est loin d’être digne de ce nom, surtout lorsqu’elle est compressée comme il est commun sur ces appareils. La raison ? Pouvoir mettre une quantité raisonnable de vidéo sur un support simple couche, sinon c’est 1 heure maximum en haute qualité contre un peu plus de 2h pour du super standard (configuration par défaut – SSP).

Si le passage d’un mode d’enregistrement standard à étendu permet de gagner le double du temps d’enregistrement sans perte de qualité sur VHS, en numérique ça se traduit par un effet de bord que je ne supporte pas fort : la « pixellisation à effet de flou » et pour un gain de temps d’enregistrement à peine plus grand, ça ne vaut donc pas le coup de descendre en dessous du SSP, voire limite LP.

Je pense que le numérique est apparu trop tôt par rapport à la capacité des supports de stockage « à portée de monsieur tout le monde » (je ne parle pas des BlueRay Disc qui sont littéralement hors de prix à l’heure actuelle et nécessitant un enregistreur BlueRay, mais encore des DVD double couche toujours trop chers à mon goût). Comparativement, on peut aussi juger l’autonomie des batteries de portables (téléphones, ordinateurs) trop faibles par rapport à l’utilisation qu’on en fait aujourd’hui où il est inenvisageable de partir en week-end sans son chargeur.

dvdr3577h_31

dvdr3577h_31

Enfin, cet enregistreur DVD, le Philps DVDR 3577H dôté d’un disque dur de 160GB, m’a supris à plusieurs points de vue : C’est un vrai centre multimédia en plus des fonctions de buffering TV… il est dès lors pratique de transférer de la musique, des photos ou vidéos au moyen du port USB intégré que je pensais pourtant ne jamais utiliser.

La seule chose qui est dommage avec ces enregistreurs c’est qu’il n’est pas possible de choisir un format d’enregistrement autre que « DVD » (AVI par exemple)… il faudrait en théorie ripper le DVD RW au moyen d’un logiciel non fourni avec l’enregistreur, donc sur un ordinateur, donc triple travail.

Super pratique pour qui regarde beaucoup la télé et ne veut rater aucun moment (madame X en l’occurence), encore faut-il l’utiliser à bon escient ou ne pas faire double emploi avec son décodeur de TV habituel qui présente généralement ces options de buffering TV…

Le plus dur va être de ne pas oublier de sauver (voire déplacer en cas de manque de place) sur DVD tous les enregistrements sur lesquels j’ai passé quelques heures à éliminer les scènes indésirables… enregistrements que madame X ne regardera de toute façon pas…

Bref c’est de manière générale que je constate avec effroi que la majorité des écrans plasma ultra plats exposés en magasins affichent des images « pixellisées »… Du moins j’en avais constamment l’image jusqu’à ce que j’aie vu un tel écran Haute Définition reproduire un BlueRay Disc vidéo lui aussi en HD… superbe, j’en suis resté scotché tellement c’était magnifique à regarder, la perfection ! Le prix sur l’étiquette fait vite changer d’avis ^^

Effet démo, question de goût, de conditions ou de chance… les avis divergent.