Flowkey : critique après 6 mois d’utilisation

Mon expérience en tant que « pianiste »

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je joue aussi du piano depuis 15 ans. Bien que « jouer » soit un grand mot, mon fort était surtout une assez bonne oreille et une certaine capacité à retranscrire certains titre au piano. Avec le temps j’ai mis de côté cette passion que j’exerçais exclusivement en amateur.

Plus tard j’ai souhaité m’y remettre mais de la bonne façon, donc en apprenant à lire les partitions, en jouant les gammes, en apprenant à positionner correctement mes doigts, … plutôt que de me fier à mon oreille et mon instinct.

Donc j’ai cherché des cours en ligne et je suis tombé sur Flowkey, une application interactive avec support des communications MIDI.

Premières impressions

Au début j’étais suffisamment enthousiaste au point de souscrire à un abonnement annuel. En effet, les techniques présentées dans les vidéos auraient apaisé quelques soucis de santé si je les avais appliquées plus tôt. Le catalogue était aussi pourvu de titres que j’apprécie. Quant au support du MIDI, il fonctionnait très bien en connectant mon piano (un Roland FP-4) à l’application Web via Chrome ou Edge (connexion USB).

A ce propos, il faut savoir que Firefox n’est plus mon favori depuis qu’il peine (volontairement ?) à implémenter le support des communications MIDI.

Fermant cette parenthèse, je reviens sur Flowkey, qui n’a cessé de me décevoir au plus je l’utilisais sur PC.

Formule d’abonnement quitte ou double

Outre les formules d’abonnement mensuelles proposées au double de l’abonnement annuel, ce que je trouve odieux comme pratique pour forcer à viser directement la formule annuelle (ça a fonctionné sur moi), l’expérience est gâchée par un nombre incalculable de bugs et de limitations.

Durée des chansons inacceptable & catalogue mensonger

D’abord, il faut savoir que les chansons sont rarement entières. Pour certaines, vous n’avez au maximum que les 30 premières secondes. Vous ne remarquez pas immédiatement la frustration mais l’absence des refrains pour mes chansons favorites est impardonnable.

Quant au catalogue, Flowkey prétend avoir 1.500 chansons. Or, quand vous naviguez par genre et que vous faites la somme, vous n’en voyez pas même le tiers. Dans la pratique il n’existe aucun moyen d’afficher l’exhaustivité du catalogue, à se demander si le nombre de 1.500 n’a pas été extrapolé.

Ils disent aussi rajouter de nouvelles chansons régulièrement, mais en vérité j’ai été confronté à la même et monotone liste de nouveautés pendant les 3 premiers mois. Quand enfin 7 nouveaux titres ont supplanté les précédents, la sélection a été (pour ma part) décevante.

Le mode « une main à la fois » inutilisable

Sur PC, quand vous voulez entrainer une seule main, l’autre main n’est pas jouée en accompagnement. Cela vous empêche immédiatement de sentir le rythme et de savoir ce que vous jouez.

Le mode ralenti : une horreur pour les oreilles

Beaucoup de sites de test vous diront que Flowkey a un mode ralenti sans distorsion. L’affirmation est en partie vraie car ils se sont contentés de tester sur tablette / smartphone. Sur PC c’est un tout autre discours, le son au ralenti est comme une cassette audio au ralenti : déformé, tremblant, criard, inécoutable.

J’ai contacté leur support, qui m’a bien fait perdre mon temps avec des tests croisés, avant qu’ils admettent enfin que c’est une limitation de la version PC. Cette dernière utilise un fichier audio classique au lieu d’un synthétiseur MIDI (comme c’est le cas pour l’App tablette/smartphone). Bien qu’ils m’aient assuré que ce développement était en cours, j’ai eu le temps d’avoir un dégout irrémédiable et ce n’est toujours pas réglé.

Dernier soucis de la version PC avec le ralenti : il manque le mode « vitesse normale » contrairement à ce qu’on trouve sur l’App. On a donc une vitesse de 50% (inécoutable) et 75% (tout autant horrible).

Les exercices : navigation perfectible et bugs frustrants

Quand on commence un exercice, il n’est pas toujours possible de le recommencer avant de l’avoir terminé. Cela est particulièrement frustrant quand vous avez interrompu votre leçon et souhaitez y revenir quelques jours plus tard.

Pour de nombreux exercices, les dernières notes à jouer doivent être jouées 2x même si vous faites un sans faute. Il y a un bug qui fait qu’il ne considère pas l’exercice terminé. Cela est frustrant et vous fait penser erronément que vous avez joué une mauvaise note alors que ce n’est pas le cas.

La goute qui a fait déborder le vase : dans un exercice d’entrainement des gammes, il me demandait d’écouter/regarder indéfiniment, sans que je puisse passer à l’étape suivante de la pratique à deux mains.

A ce propos du « écoutez/regardez », je suis ok de le faire une fois mais pourquoi obliger à le faire 2, voire 3 fois ? Quand on n’a que 15 minutes par jour et que 10 sont déjà perdues par un manque d’optimisation de la navigation, c’est frustrant une fois de plus.

Même si vous faites des erreurs (jouez 2 notes à la fois au lieu d’une) mais qu’une des deux est correcte, Flowkey ne vous corrigera pas.

En milieu d’exercice, il y a parfois (ou souvent) un décalage d’une note entre celle surlignée et celle que vous devriez réellement jouer.

Aussi, il est perturbant de jouer sur une partition qui défile entièrement. Cela empêche de l’étudier dans son ensemble et elle n’est pas téléchargeable. D’autant qu’il n’y a pas d’explication générale sur la structure de la mélodie en début de vidéo. Que l’on soit novice ou avancé, ce sont les yeux qui doivent suivre la partition et non la partition qui défile avec autant de grâce que mémé (ou pépé).

Conclusion

J’ai persévéré pendant 6 mois avant d’abandonner l’usage de Flowkey. Au prix quitte ou double de l’abonnement annuel/mensuel, je suis à peine perdant en arrêtant maintenant son usage.

J’espérais trouver un meilleur tuteur que les bénévoles sur Youtube, mais j’ai fait fausse route. Certes, Flowkey m’a appris des choses mais il manque cruellement de cours et son utilisation sur PC est d’une frustration sans précédents dans ma progression de pianiste amateur.

Après, je trouve que la méthode a un bon fond pour qui veut jouer sans se prendre la tête mais dans l’ensemble ça ne m’a pas convaincu ni laissé d’assez bonne impression que pour recommander ce service.

Quant aux concurrents, il faut bien lire les termes de leurs formules d’abonnements car tout n’est pas rose chez eux non plus, raison pour laquelle j’avais foncé sur Flowkey.

Je vais donc poursuivre avec mes souscriptions à des services de partitions digitales (outre celles que je crée moi-même) et mes applications style « Synthesia » (vous avez Piano From Above et Piano Booster en « alternatives » gratuites) bien que je regretterai certaines bonnes choses de Flowkey.

Techniques de ventes Web, exemple croquettes Royal Canin définies très mauvaises pour la santé

Soucieux de la santé de mes chats, je me suis renseigné sur le Web pour savoir si les croquettes Royal Canin (fortement suggérées par mon vétérinaire) étaient bonnes ou non pour eux.

Combien d’articles n’ai-je pas trouvé avec ces titres scandaleux du type :

« Le jour où j’ai découvert que j’empoisonnais mon chat »

« Royal Canin, numéro 1 du lobby dans les universités vétérinaires »

Donc je vais donner un exemple concret pour démontrer que toutes ces accusations scandaleuses ont pour but caché une technique de vente bien pensée.

Donc, ça commence avec une ado déprimée et pleine de culpabilité après avoir découvert qu’elle empoisonnait son chat.

On arrive alors à un tableau de marques de croquettes, allant du plus recommandé au plus mauvais. Sans surprise, on retrouve dans les plus mauvais notre Royal Canin.

Là où l’auteur du blog se trahit, c’est qu’il met en évidence des liens vers les alternatives de croquettes recommandées, tout en faisant croire que c’est pour aider le lecteur. J’espère que petite Ruby va mieux, au passage.

Mais… MAIS, quand vous analysez le lien, vous voyez ceci :

https://www.awin1.com/cread.php
	?awinmid=7334
	&awinaffid=290283
	&clickref=
	&p=%5B%5Bhttps%253A%252F%252Fwww.zooplus.fr%252Fshop%252Fchats%252Fboites_sachets_barquettes_chat%252Fboites_chat_feringa%252Fferinga_menu_duo%252F436436%5D%5D

Alors qu’en réalité, vous devriez voir ceci si vous passiez directement par le site de vente en toute neutralité :

https://www.zooplus.fr/shop/chats/boites_sachets_barquettes_chat/boites_chat_feringa/feringa_menu_duo/436436
	?mkt_source=51849
	&awc=7334_1640728930_26e0e45bfdbf2b21e4d30d7f5346710e
	&zooshop=1
	&zanpid=7334_1640728930_26e0e45bfdbf2b21e4d30d7f5346710e

Et oui, la bloggeuse culpabilisée (ou plutôt coupable) passe par un service d’affiliation (AWIN1) pour que tous les liens au départ de son blog découlent sur une compensation financière auprès du vendeur.

Alors j’ai fait le test pour essayer de démontrer sa neutralité, j’ai écrit ce commentaire à la blogueuse, qui évidemment ne l’a jamais publié :

Bonjour, j’ai analysé les liens vers le site commerçant Zooplus en fin d’article. Ils contiennent tous des token d’affiliation à Zooplus, en passant par le service Awin1. Permettez-moi de douter de la neutralité de votre article. C’est une technique connue, le blogueur crie au scandale à propos d’une marque célèbre, la crédibilité est assurée, et il y a ces liens directs vers les plateformes d’achat qui lui rapportent des commissions. Quand arrêtera-t-on cette hypocrisie ? Les animaux de race pure sont par nature fragiles et sujets au diabète, même en ne buvant que de l’eau. Et comme les humains, même le plus sain des aliments peut provoquer de graves troubles si on en est allergique. Je suis curieux de voir combien de temps mon commentaire va rester avant d’être effacé.

Donc, en quelques mots je démonte tous les commentaires assurant que Royal Canin a assurément tué leurs animaux et je dénonce la pratique principale basée sur l’astuce de la culpabilité.

Bon, je me suis dit que le blog n’était peut-être plus à jour, moi-même je n’approuve les commentaires qu’une fois par an, mais non, j’ai analysé les modifications récentes sur les commentaires et la bloggeuse se soucie très fort de mettre à jour les réponses personnelles aux commentaires avec fière mention + liens.

Donc, méfiez-vous des articles criant au scandale collectif, surtout quand vous avez des liens directs vers des alternatives assurément plus saines. Certes, je suis conscient qu’il y a clairement un lobby de Royal Canin sur les vétérinaires, je ne le nie pas. Je suis aussi conscient que ça peut être très mauvais pour certaines pathologies de base en comparaison à d’autres marques ou certains aliments « naturels ». Mais je dirais d’éviter de faire une confiance aveugle à ce type de blogs, surtout lorsque la pratique publicitaire est démasquable et que les seuls commentaires qui passent sont ceux qui arrangent le système.

Après, si votre animal a souffert à cause de ces croquettes, j’en suis sincèrement désolé et il s’agit d’une mauvaise expérience ciblée, car mes chats ont un poil super brillant et une très bonne santé en suivant les recommandations de mon vétérinaire. Après, ils reçoivent aussi de extras de temps à autre, donc il ne faut pas tout mettre dans le même panier.

Android One et l’échec de Nokia (HMD Global)

Un post un peu plus sérieux pour partager ma déception avec Nokia et l’expérience Android One.

Android One était un programme visant à garantir un système Android à jour. Quelques fabricants y ont adhéré, comme Motorola, Xiaomi et Nokia (entre autres). Les Smartphones adhérant devaient avoir un set de composants matériels visant à faciliter les mises à jour, mineures comme majeures, et contenir un minimum de bloatwares.

Après l’échec du pari Microsoft, c’est la queue entre les jambes que Nokia a été relancé sous la coupelle de HMD Global. Pour se faire à nouveau connaitre du public, le choix le plus intelligent a été d’adhérer au programme Android One. A ce moment là, les mises à jour des Smartphones par les différents fabricants laissait à désirer, donc c’était la meilleure opportunité d’attirer des clients qui, comme moi, étaient frustrés du manque de suivi logiciel de leurs précédents Smartphones.

Avec le Nokia 6.2, j’avais donc le bon compromis entre abordabilité et promesse d’un suivi logiciel irréprochable. En soi, le modèle ne me plaisait pas du tout car je préférais des modèles plus compacts.

Si, au début, les mises à jour correctives ont été publiées sans faute tous les mois (avec 1 mois de retard à chaque fois, soulignons-le) et que le passage d’Android 9 (natif) vers Android 10 s’est fait en moins d’un an (mais toujours 8 mois plus tard que d’autres fabricants), la situation s’est drastiquement dégradée lors de la promesse du passage à Android 11.

Alors qu’Android 12 est déjà annoncé en version stable, Nokia peine à pousser Android 11 sur mon smartphone. Initialement prévue en Q1/Q2 2021, puis repoussé en Q3 (nous sommes en Q4 2021 et toujours rien) HMD aurait justifié son retard tantôt par des excuses de pilotes non fournis par les fabricants tiers, tantôt par l’approbation des opérateurs téléphoniques et des lois en vigueur.

Or, rappelons les prérequis d’Android One : un ensemble hardware répondant aux exigences du programme. Cette excuse n’est donc pas valable, d’autant que mon téléphone n’est pas lié à mon abonnement mobile.

Nokia (et d’ailleurs tous les fabricants) s’est retiré depuis un moment du programme Android One (le Nokia 5.3 a été le dernier en mars 2020), tout en continuant de promettre des mises à jour mineures de 3 ans et deux upgrades d’OS. Or, ce ne sont que des promesses et non des garanties.

Je ne parlerai pas ici des fastidieux bugs Nokia qui ont mis des mois à être corrigés sur mon appareil. Je ne saurais que vous déconseiller d’opter pour cette marque si vous voulez rapidement les dernières fonctionnalités Android. La préoccupation principale de HMD est de promouvoir ses nouveaux modèles « haut de gamme » et cela est la vraie raison du retard de ce déploiement, outre certes, une gamme de produits aussi vaste que similaire.

La lecture de cet article https://www.theverge.com/2021/12/1/22811988/hmd-global-nokia-9-pureview-android-11-software confirme mes soupçons. C’est honteux.

Mise à jour : Le forum Nokia a communiqué le début du déploiement Android 11 dès le 12 novembre 2021 pour le Nokia 6.2. Tous les pays/opérateurs sont loin d’être repris.

Mise à jour : La version 11 a été déployée sur mon téléphone, en Belgique, en début février 2022, soit un an plus tard que promis.

At the END, j’ai découvert des « missing key » après 5 ans

J’aimerais partager une petite expérience personnelle avec mon (vieux) PC portable Asus ROG G55.

Depuis l’acquisition, j’étais déçu par un détail de taille (répétez-le 10x rapidement) … la touche « END » a été remplacée par le bouton d’alimentation. Me direz-vous, qu’est-ce qui est le plus choquant entre…. éteindre la machine par inadvertance ou… ne pas avoir de touche END ?

Si je vous dis que je suis programmeur en informatique de gestion, vous aurez vite compris que l’absence de cette touche END m’a frustré au plus haut point. (non, je n’ai jamais éteint le PC par inadvertance). Ma seule alternative était de désactiver le pavé numérique pour accéder aux touches de navigation… juste pour une malheureuse touche (les autres – Home, Pg Up, Pg Down -) y sont. Comme si cela ne suffisait pas, ma touche Num Lock n’avait pas non plus de LED.

Zen, je me suis équipé dans un premier temps de logiciels tiers pour avoir le statut du Num Lock dans la barre des tâches, ainsi que pour remapper une touche que je n’utilisais jamais… avant de m’apercevoir que finalement c’était bien de l’utiliser (jamais content). J’ai donc laissé ce problème l’abandon puisque mon utilisation du PC portable s’est vite transformée en utilisation fixe. Equipé d’un clavier externe et d’une souris, quel besoin avais-je de me re-pencher sur la question 5 ans plus tard ?

Et bien, la vie change et nous pousse parfois à sortir de nos habitudes. Il devient plus agréable de programmer sur le canapé en bonne compagnie, tout ça et toussa kow kow.

Me revoilà devant le problème, car oui, j’ai toujours le même PC, il va si « bien », enfin, je m’en convaincs… jusqu’à l’arrêt du support de Windows 10 du moins.

Je réessaie encore la combinaison universelle FN + Droite… rien à faire, pas prévu par le BIOS sans doute, PC de m…, fabricant de m… je me tue dans des scripts AutoHotKey… rien de satistaisant… au point d’en oublier d’avancer dans ma programmation.

Puis, j’entends parler de Microsoft PowerToys qui peut aussi remapper des touches. Je me dis: peine perdue, même galère, FN + Droite veut pas, triste, caca et toussa.

Alors vous ne me croirez pas, mais en essayant de comprendre l’interface, j’ai tapé un peu n’importe quoi et à un moment donné j’ai entré la fameuse combinaison « FN + Droite » (vous savez, veut pas, caca, …)… et bien, j’ai découvert (parce que la notice de mon PC s’était bien gardée de me le communiquer), que FN + une des 4 flèches de direction a toujours fonctionné. Oui, toujours fonctionné, et en réalité associé aux contrôles multimédia (previous, next, play/pause, stop). Comment aurais-je pu le savoir puisque les symboles sont absents et que les touches de volumes étaient sur FN + F10 à F12. Jamais, au grand jamais aurais-je pu l’imaginer. Trèves de BIOS pourri… cerveau pourri, plutôt.

Puisque j’avais découvert que j’avais des touches de contrôle multimédia et que je ne m’en servais pas (forcément…), j’ai décidé de toutes les remapper sur Home, End, Pg Up et Pg Down pour tout uniformiser. Et ça fonctionne 🙂

Alors, j’aurais pu en rester là oui, mais j’ai quand même découvert que j’avais des TOUCHES MULTIMEDIA LA VACHE. Ca vache-anger ma vie. Jamais content. Pourtant j’ai un casque Bluetooth avec des touch… non, ta G, pas content. Alors j’ai eu comme idée de faire les mappings suivants :

Etape 1 : Remapper les actions multimédia (FN + flèches) sur CTRL + ALT + flèches.

Alors, non, je vous vois venir, ne venez pas m’enquiquiner avec « oui mais CTRL + ALT + flèches ça permet de gnagnani gnanagna ». Non, c’est magique, on ne pourrit pas mon groove.

Etape 2 : Remapper les actions de navigation sur les actions multimédia.

Et voilà, le tour est joué. C’est en tout cas jusqu’à présent la configuration qui me convient le mieux.

Evidemment je sais que ça ne fonctionne que sous mon environnement Windows 10, mais ma machine n’est plus assez puissante pour jouer avec des VM Linux, ni même pour jouer tout court en qualité optimale.

Je peux enfin me dédier à la programmation en Canapé Sharp.

Cordialement,

Kobo Clara HD, comment ça Fnac ?

Le vilain petit canard …

Puisque la FNAC.be m’a banni de poster tout avis concernant la liseuse Kobo Clara HD, je vais me lâcher sur cet espace personnel que je n’utilise plus depuis un bon moment. C’est dans ces situations que l’on peut remercier WordPress d’être un allié fidèle.

Comment lit le petit canard ? …

Oui, après mes nombreuses geekeries, je me suis mis à la lecture. J’ai longtemps hésité avant d’acquérir une liseuse car je n’étais pas satisfait de la fonction rétro-éclairage, jugée trop bleue pour une lecture nocturne. Aussi, Rakuten Kobo avait arrêté la commercialisation de sa Glo HD bien trop tôt, bien avant qu’un équivalent de taille ne soit produit. J’ai donc attendu, attendu… jusqu’au jour J de la sortie de la Clara HD.

Enfin, cette liseuse apportait ce que je recherchais : une alternative au rétroéclairage bleuté, avec la possibilité de choisir l’intensité de la couleur chaude ou froide. De plus, dotée d’un fond blanc plus blanc que les précédentes versions.

Le petit canard ne fait pas « Fnac Fnac » …

Revenons à la FNAC.be, le site Internet où j’ai acheté cette liseuse. Quelle surprise de voir que l’option « page à afficher lors de la mise en veille » était absente. Pire, de devoir supporter la promotion de la FNAC (un logo très moche) dès que la liseuse se met en veille. Comment pouvais-je ne pas dénoncer cette pratique de basse-cour alors que ce « sponsor » rajouté à la liseuse ne confère à l’utilisateur aucun avantage promotionnel, que des inconvénients visuels ?

Je me suis alors permis de renseigner qu’une astuce (qui ne vient pas de moi) permet tout de même de restaurer les fonctionnalités complètes (originales) de la liseuse en éditant un petit fichier « affiliate.conf » et en remettant le paramétrage sur « kobo » au lieu de « fnac ». Ces derniers commentaires (formulés plus poliment et sans aller dans les détails) n’ont pas plu aux modérateurs, qui ont supprimé mon avis sans la moindre justification (et je ne peux plus en poster d’autres). Dès lors, sachez que les avis postés sur FNAC.be sont abusivement modérés à leur avantage.

Le petit canard à la pêche …

Quant à la liseuse, je lis principalement des livres italiens que j’achète sur Kobo.com et le confort de lecture est bien présent. Petit bémol pour les options d’achat : pas de possibilité d’utiliser Paypal au départ de la liseuse, qui refuse également l’introduction de cartes de crédit. En revanche, une fois l’achat réalisé sur le site kobo.com, la synchronisation se fait généralement sans encombres mais pas toujours, ce qui oblige à effacer et réintroduire le compte Kobo en dernier recours.

Le petit canard coin-coin(ce) …

En termes de stabilité, cela fonctionnait plus ou moins bien au début et les choses ont vite dégénéré. Une pitié pour la connexion Wifi. Quelques mois plus tard, un correctif est sorti (v. 4.13.12638) et tout allait pour le mieux. Jusqu’à la mise à jour suivante (v. 4.14.1277), où le simple fait d’accéder à un Hotspot Wi-Fi protégé fait gravement planter la liseuse en boucle. Ceci m’a obligé à restaurer les paramètres d’usine et donc recommencer la synchronisation, le régalage des paramètres, l’astuce anti-vilains-canards, … sachant que la version d’usine a également le problème avec les connexions Wifi (il faut s’y prendre à plusieurs reprises, effacer, recommencer).

Le support de Kobo étant très réactif, j’ai reçu aussitôt une procédure relativement contradictoire à mon usage mais fonctionnelle (pour dépanner). Il ne reste plus qu’à attendre la prochaine mise à jour en espérant retrouver la stabilité de la v. 4.13, si cela ne fut pas une simple illusion.

Je répéterai un désavantage qu’un testeur a déjà mentionné: la position du bouton d’allumage en bas de la liseuse. En effet, j’ai appuyé dessus à plusieurs reprises par inadvertance pendant la lecture. Avec le temps, j’ai appris à positionner mes mains autrement et l’acquisition de la sleep cover (très jolie, pratique et relativement solide) aide également à rajouter de la profondeur.

Le petit canard conclut …

En conclusion, la Kobo Clara HD est une des meilleurs liseuses de « moyenne gamme » que j’ai pu utiliser, pour autant que vous l’utilisiez principalement en mode déconnecté et que vous effectuez la synchronisation à l’aide de Kobo Desktop. Quand le lien wifi fonctionne, cette liseuse est une merveille excepté des petits couacs empêchant d’acheter des livres directement au départ de la liseuse. Elle est donc à parfaire sur plusieurs points de vue, ce qui ne m’empêche pas d’en profiter pour une lecture quasi quotidienne.

On repassera par contre sur la déclaration « vous ne vous apercevrez pas du changement de la teinte du rétro-éclairage au fil de la soirée ». Le changement est bien visible à chaque cran et peut parfois être perturbant. Heureusement, on peut repasser en mode manuel.

Je n’exposerai pas dans cet article des tests avancés ou les caractéristiques techniques. Je voulais surtout lancer mon coup de coin-coin pour la liberté d’expression et le droit d’informer correctement les acheteurs.

Si vous avez un magasin d’électro à proximité, sachez que la Clara HD n’est pas une exclusivité FNAC et que d’autres revendeurs, pour le même prix, proposent la version non modifiée par FNAC.

Désolé les modérateurs FNAC, vous m’avez cherché, on ne supprime pas mes commentaires de la sorte, jamais !

Mise à jour pilote graphique sur Toshiba Satellite A200 (Intel 965…)

Ceux qui me connaissent savent que je renouvelle peu régulièrement mon matériel informatique, ce qui m’amène à être confronté à des problèmes de compatibilité avec certains logiciels, notamment dans le domaine du graphisme. Pendant longtemps j’ai donc renoncé à découvrir Blender, dont le « video sequence editor » ne fonctionnait pas dans les version récentes utilisant les dernières instructions d’OpenGL.

Mon PC portable, toujours le même depuis 4 ans, un Toshiba Satellite A200 équipé d’une carte graphique intégrée Intel Mobile 965 Express Chipset Family, n’avait pas de pilote à jour depuis 2007. Toute recherche sur le site de Toshiba se soldait sur un échec et les derniers pilotes fournis par Intel se disaient être incompatibles avec mon système d’après l’installateur.

Par pur hasard, afin d’en savoir plus sur le mot « WebGL » que GoogleMaps me proposait sans être bloqué par Chrome, contrairement à Firefox qui me le bloquait, j’ai cherché le pilote recommandé par Firefox depuis la fenêtre « about:support » qui est donc la version « 7.15.10.1666 windows vista » en date de 2009.

Comme les autres pilotes, il m’a été impossible de l’installer pour cause d’incompatibilité. J’ai alors suivi les instructions d’un autre utilisateur qui a eu le même soucis pour son pilote XP, qui consiste à :

  • Décompresser le exe comme s’il s’agissait d’un zip.
  • Se rendre dans le gestionnaire matériel, cliquer sur « mettre à jour… » la carte graphique.
  • Signaler que l’installation se fera manuellement avec disque d’installation.
  • Sélectionner le fichier .inf dans le sous-répertoire « /graphics » (pas l’autre sinon le message d’incompatibilité apparaît)

L’installation est très récente mais les premiers tests réalisés sur mon utilisation quotidienne sont très concluants. J’ai enfin pu tester l’éditeur de vidéo sur Blender (c’était la prévisualisation qui ne fonctionnait pas) et les applications WebGL s’affichent correctement, tout est beaucoup plus fluide.

Bref, ce post ne sera probablement pas utile à beaucoup de personnes francophones, mais il avait surtout pour but de pointer du doigt Toshiba pour laisser un peu de côté ses utilisateurs par rapport aux évolutions technologiques, malgré les efforts fournis par certains constructeurs comme Intel. Petite parenthèse sur Toshiba qui, par ailleurs, sur les derniers portables bas de gamme que j’ai pu tester, ont perdu de mon estime (retours fréquents en SAV, fluidité moindre par rapport à celle promise, incompatibilité de certains pilotes, pixels dégradés,…), petite gamme ou pas, pas d’excuses.

Transfert de mes contacts SonyEricsson S500i vers un Smartphone Android 2.1

Maintenant que tout le monde sait que je déteste les Smartphones mais que j’en possède un (et que personne ne m’a forcé à en avoir), il va falloir que je transfère deux choses importantes :

  • Mon répertoire téléphonique (contacts)
  • Mon calendrier

Pour le répertoire, je pensais m’en sortir en faisant une simple copie de la carte SIM vers le Smartphone, mais comme j’avais encodé pas mal d’adresses e-mails (non récupérées) et que le nombre de caractères est tronqué sur les cartes SIM, je n’ai pas pu me contenter de cette solution.

Que faire ?

Etant donné que mon SonyEricsson S500i est compatible avec le logiciel PC Companion (sur Windows uniquement), j’ai réalisé un backup complet du téléphone. L’interface ne propose pas d’option pour l’export vers un format exploitable. Cependant, le résultat final est un fichier .dbk qui ressemble très fort à une archive. C’est donc avec succès que j’ai décompressé le fichier à l’aide de 7Zip (mon zippeur/dézippeur préféré). Et là, O’ miracle, on voit plein de petits jolis fichiers dont :

  • contacts.vcf
  • calendar.vcs

Pour les contacts, c’est simple, n’importe quel téléphone (même Android ^^) est capable d’ouvrir un fichier .vcf (connu sous le nom de vCard). Il me suffisait donc de copier le fichier sur la carte SD du Smartphone et d’utiliser l’option « Import from SD card ». Cette fonction recherche sur la carte SD des fichiers vCard compatibles et propose de sélectionner ceux que l’on désire importer.

Etant donné que Android est intimement lié à Google (à prouver), il n’est pas étonnant d’y retrouver des options de synchronisation avec un compte Google. Donc, si on veut procéder d’une autre façon, l’avant dernière étape consiste à importer le fichier .vcf sur son compte Google.

Je propose ci-joint une capture d’écran de l’interface Google Contacts.

Une fois que c’était terminé, je suis allé dans « Settings » , « Accounts & sync settings », « Manage accounts ». Ceci présume que j’avais déjà créé un compte Google auparavant, autrement il faut d’abord ajouter le compte via « Add account ».

Ensuite on a 3 options : synchroniser les Contacts, Gmail ou Calendar. Il faut évidemment choisir la première option en prenant bien soin d’avoir activé sa connexion Internet au préalable (Android quand tu nous tiens). Si tout va bien, les contacts se synchronisent en peu de temps et  j’ai de nouveau tous les contacts de mon ancien téléphone avec tous les détails (e-mail, adresse,…) à l’exception des dates de naissance.

J’ai choisi la deuxième façon de procéder (synchro Google) parce qu’il m’a fallu le temps avant de trouver l’option d’import vCard et que de toute manière j’avais l’intention d’utiliser cette fonction. Au départ j’essayais d’ouvrir le fichier .vcf directement avec Android mais, contrairement aux téléphones classiques, il n’existe pas de vCard viewer en natif. J’en avais donc conclu, à tort, qu’il ne savait pas lire les vCard. Je comprends mieux pourquoi cette version d’Android n’intègre pas un explorateur de fichiers en natif.

Les dates de naissance que j’avais encodées dans le S500i apparaissaient bien dans les contacts (sur le téléphone), mais le lien entre le contact et l’événement du calendrier était fait par le système. D’ailleurs dans Android 2.1 je ne vois aucune case dédiée à la date de naissance, ce qui est bien dommage.

C’est là que je dois absolument récupérer mes événements. Facile, je fais la même chose que pour les contacts avec Google ! O’ que d’espoirs perdus, Google ne prend pas en charge le format vCalendar. Confiant, je cherche sur Internet un convertisseur vCalendar > iCal… malheureusement le seul outil viable que j’ai testé (sur SourceForge) s’arrête au premier événement et ne tient pas compte des replanifications périodiques, ce qui limite son utilité. J’ai surtout remarqué qu’il existe toute une série de propriétés SonyEricsson qui risquent de me compliquer la tâche… eh oui ces fameux événements « anniversaire » sont écrits d’une façon propre à SonyEricsson, ce qui rend le fichier vCalendar difficilement exploitable si on ne s’en tient qu’à la spécification officielle du format vCalendar.

Les efforts que j’emploierais pour développer un convertisseur qui ne couvrirait que mes besoins seraient trop importants par rapport à l’effort que me demande de réencoder manuellement 15 dates d’anniversaire (oui j’ai pas beaucoup d’amis). Donc je n’ai pas de solution à proposer à ceux qui ont 365 amis, si ce n’est de m’en refiler un ou deux…

Réticence aux Smartphones et impression du SonyEricsson Xperia X8 (Android 2.1-Eclair)

Celles et ceux qui me connaissent bien savent que je suis toujours le dernier à posséder les dernières « merveilles technologiques ». En dehors du fait que j’aime garder mes appareils au moins durant leur période de garantie et que je n’aime pas « jeter de l’argent »  pour me mettre à la page , tout ce qui est « révolutionnel » est par définition inutilisable et nul.

Pour la petite histoire, mon premier téléphone coulissant (Slide) date d’il y a deux ans. Avant ça je refusais d’avoir entre les mains un truc qui nécessitait de « déployer » physiquement le téléphone. 2 raisons : c’était épais, moche, branlant, fragile et pas pratique. Il m’a fallu de nombreuses années, mais j’en ai trouvé un qui dérogeait un peu à ces règles… ensuite je m’y suis fait.

Pendant ce temps là, les téléphones tactiles (Touch) étaient déjà sur le marché et, pourtant, je rêvais déjà d’en avoir un. C’est après réflexion que j’ai préféré le Slide, lorsque je me suis rendu compte que sans la sensation de chaque touche sous mes doigts, je ne pouvais pas maîtriser mon téléphone à yeux bandés (pratique pour écrire des SMS en conduisant par exemple -si on maîtrise ce n’est pas interdit :p-).

Ceci dit, au plus j’utilisais mes téléphones, au plus je ressentais le besoin naturel de toucher l’écran et de voir plus large. J’aurais pu choisir un téléphone qui combine écran tactile avec un clavier physique coulissant… ça aurait été parfait, mais la maîtrise d’un clavier si large et si fourni est toujours complexe à yeux bandés. Et dans « touchscreen », le type de toucher a lui aussi son importance, ce n’est pas aussi simple que ça, pas aussi génial qu’on voudrait le faire croire.

Les Smartphones, parlons-en… ces êtres qui fonctionnent comme des ordinateurs et qui sont sensibles à la moindre application dévastatrice. Ils sont nus sans leurs applications, ce ne sont pas des téléphones, ce sont des Smartphones qui se ressemblent, qui n’ont aucune gueule, aucune beauté, aucune attirance, aucun charme, aucune autonomie.

Bref, l’évolution de la technologie a tout fait pour que je la déteste, elle a souvent passé par des régressions en faisant croire aux gens qu’il s’agissait de « substitution », de nouvelle façon de procéder qui nous oblige à oublier nos habitudes et conforts actuels pour un meilleur futur. Mais avoir entre les mains une partie du futur sans les prérequis et les acquis du présent et du passé, c’est comme un fruit épluché ou du lait micro-ondé (ça a l’air bon, ça se consomme, mais ça ne donne pas tous les bienfaits essentiels).

Tout ça pour introduire mon nouveau téléphone (il est d’usage que je présente certaines de mes acquisitions) qui est le SonyEricsson Xperia X8.

SonyEricsson Xperia X8 Black

SonyEricsson Xperia X8 Black

J’ai bien évidemment attendu que ce téléphone soit soldé avant de l’acheter, car pour le prix, il avait tout l’hardware dont je souhaitais :

  • Wifi
  • Radio FM
  • GPS
  • Led lumineuse (pour les appels manqués)
  • Caméra (sans flash, dommage)

Bref il ne lui manque presque rien.

Evidemment, pour un téléphone à un prix si réduit, c’est qu’il doit souffrir de quelques défauts, mais j’aime me confronter aux problèmes ! Je ne l’ai pas encore totalement testé, mais mon but est surtout de donner l’avis d’un geek réticent aux Smartphones (le mien) afin de me prouver que j’ai eu tort de m’y être lancé.

Je le déballe, je l’ouvre (sans trop de difficultés ni de stress), j’insère ma carte SIM, je vérifie la carte SD, je connecte la batterie, je referme, j’allume pour vérifier… ok, j’éteins, je le mets en charge (oh, un chargeur USB universel… cool) et je m’absente.

Ma première observation est peut-être celle d’un noob ou d’un inculte, mais je me demande pourquoi l’écran reste constamment allumé avec le symbole d’une batterie/éclair qui bouge. Je laisse courir, mais quand je reviens, je remarque que l’écran ne s’est toujours pas éteint et que la charge était terminée (je présume, LED verte et icône grise fixe). Là je me dis : pas fort optimal pour la batterie de laisser l’écran allumé.

Je l’allume et découvre avec étonnement qu’il est génial, très réactif au toucher, plein de bons espoirs,…

Je teste donc l’accès Internet via Wifi et via réseau, je remarque quand même que la puissance du signal Wifi n’est pas géniale alors que seul un plancher et quelques petits mètres séparent la borne du téléphone (mon PC capte un signal qui varie entre très bon et excellent). Quelques coupures et pannes inexpliquées au début, je commence à avoir peur.

Ceci ne m’empêche pas de télécharger mes applications must-have dont Ebuddy, Skype et Opera Mini (oui ça existait aussi en Java, dingue hein ^^). L’installation est super aisée, waw, le Smartphone mérite de nouveau mon attention. Par contre, quand je décide de tester la lecture de vidéos sur Youtube (un de mes prérequis essentiels), paf, je tombe sur une erreur de lecture.

Je perds donc ma patience et mon âme à la recherche d’une solution, sans oublier que je tourne sous Android 2.1 (Eclair). Rien à faire, je m’apperçois juste que je ne suis pas le seul mais qu’au total peu de monde s’en plaint (personne ne va sur Youtube sur un petit écran, paraît-il). Je râle, bien évidemment, puisque « Youtube » est mis comme logo sur la page d’accueil du téléphone (voir site officiel) et qu’il est inutilisable. Je fais des tests chez des amis qui ont aussi Android 2.1 (mais autres marques) et ils ont la même erreur de lecture… j’en conclus : Android 2.1 c’est bien de la merde.

Je découvre alors une option de mise à jour officielle du système, et, comme recommandé, je l’installe. Avant ça, je crée un backup avec l’outil intégré au téléphone et prends soins de tout bien cocher. L’installation se termine, je vérifie ce qui a changé dans la version : rien. J’étais en Android 2.1 U1, je le suis toujours. Pourtant, le service de mise à jour me congratule du fait que j’ai bien installé la toute dernière mise à jour et que je bénéficie maintenant des derniers correctifs (tu parles… j’ai fait « planter » 2 fois en 24h le widget configurator e reboot obligatoire pour sortir du menu).

Super, je restaure le backup, je me dis « génial, c’est si simple de mettre à jour »… jusqu’au moment où il me propose de restaurer les applications. Là je m’aperçois qu’il n’avait sauvegardé que le lien vers Android Market… mon enthousiasme s’envole quand je me rends compte que je vais à nouveau devoir reconfigurer ces applications une à une. Et oui, en Android 2.2 ça n’arriverait pas. En attendant, mon problème avec Youtube ne voulait rien entendre (j’attends une réponse de SonyEricsson sur le sujet). Encore une fois je regrette amèrement d’être coincé sur la version 2.1.

Bref, je me réconforte en me disant que si je ne pouvais pas faire de streaming sur Youtube, j’en ferais sur dailymotion (là ça marche). Et je continue à explorer le téléphone.

En attendant, mes problèmes de déconnexion Wifi semblaient être résolus et j’ai pu voir comment il était assez confortable de naviguer sur Internet et d’utiliser la messagerie instantanée. Un autre monde, rien à voir avec mon téléphone classique.

Au niveau ergonomie, ils ont quand même fait une gravissime erreur en plaçant le haut parleur à l’arrière du téléphone. Posez-le sur vos draps et vous serez étonné de la différence sonore. Eh oui, on peut quasiment insonoriser le haut parleur en bouchant la fente rectangulaire avec n’importe quel doigt, l’efficacité est hallucinante.

Pour le reste, les 3 touches physiques sont agréables à utiliser et la présence d’une prise casque standard sur le haut du téléphone est à applaudir.

En ce qui concerne la batterie je ne sais pas encore dire (quand on le charge via PC, l’écran ne reste pas allumé) mais par rapport à mon S500i je sens que l’autonomie est digne d’un Smartphone, c’est à dire « potentiellement handicapante » pour un appareil qui est censé nous accompagner en aventure et qui ne fait pas que téléphoner. Je l’ai utilisé environ 45 minutes sur Internet en Wifi, j’ai envoyé 3 SMS, j’ai un peu joué avec et la batterie passe de ~100% à 70%. Voyons voir, ceci dit j’ai eu des téléphones classiques qui tenaient moins longtemps que ce Smartphone ; je ne me prononce donc pas mais je reste peu optimiste.

Les sonneries pré-installées par SonyEricsson sont très courtes. Je décide donc de transférer quelques fichiers par Bluetooth depuis mon vieux téléphone. La première fois il ne voit pas le Smartphone bien que visible… je retente et ok ça marche (encore une frayeur). Je reçois le fichier, super… mais où ? Confiant dans la technologie, je vais dans le menu pour chercher une icône « gallery » ou « phone browser »… ça n’existe pas. Je fais quelques recherches sur Internet qui me confirment qu’Android fait pitié car il est nécessaire d’installer une application pour visualiser l’arborescence du système de fichiers. Je me dis que je suis vraiment trop con pour posséder un Smartphone, je prends mon mal en patience et après analyse de différents programmes je choisis « ES Explorer ». Génial, je vois un répertoire « bluetooth » à la racine de ma carte SD et j’y trouve bien les fichiers reçus.

Pour avoir déjà joué un peu avec Symbian, je confirme que Android est bien une régression. Il évolue peut-être vite, mais en attendant si on prend un smartphone relativement onéreux pour lequel le constructeur décide d’arrêter les mises à jour à une certaine version (il faut savoir que le X8 était en 1.6 à la base), on n’a pas fini de s’arracher les cheveux avec plein de petites fonctionnalités pourtant évidentes mais qui manquent cruellement à ce système.

Un an plus tard, ce post n’aurait probablement jamais existé… mais comme j’ai déjà attendu 1 an au moins avant de me lancer sur un Smartphone pour petit budget équipé d’Android, j’estime que le temps est écoulé.

En conclusion je trouve que Android 2.1 sur ce téléphone (smartphone, pardon) est un bon début, mais à l’heure actuelle ça me donne l’impression d’un couple expérimental. Maintenant je n’y connais rien et je suis con, donc…

Astuce OpenOffice Writer : 2 façons d’ajouter une colonne à un tableau

Mon tableau sous OpenOffice Writer est constitué d’une bonne trentaine de colonnes à largeur fixe et occupe toute la page. Si j’ajoute une colonne à n’importe quel endroit, il va rétrécir proportionnellement la taille de chaque colonne existante. Or, mon but est de rétrécir uniquement la colonne directement adjacente. J’ai essayé toutes les options applicables aux tableaux mais la conservation des proportions n’a d’effet que pour l’élargissement/rétrécissement d’une colonne… pas de bol.

Comment ajouter une colonne à un tableau existant, tout en le forçant à conserver les proportions de colonnes actuelles lorsque l’option n’est pas facilement disponible ?

Simple : Si on ne peut pas ajouter mais qu’on veut tout de même dédoubler, on peut… diviser !  « Divide et impera » disait-il. Et il a raison une fois de plus… enfoiré ! (pardon).

Donc, l’astuce est de sélectionner la colonne et de la scinder en 2 (ou plusieurs) parties. De cette façon on n’ajoute rien si ce n’est une subdivision de colonne qui aura pour résultat d’ajouter une nouvelle colonne partageant l’espace de la colonne mère. Au final on obtient de toute manière une colonne supplémentaire. C’est là tout l’intérêt de préférer l’option « scinder » à l’option « ajouter ». Note : Le contenu existant sera placé par défaut dans la colonne de gauche mais un couper-coller permettra d’inverser les deux colonnes si besoin.

Voià comment, en laissant un travail de côté pendant quelques jours le temps de réfléchir calmement à ce genre d’astuces, on peut éviter de réaliser du travail inutile et lourd.

Mise à jour UserScript Google Images Direct Link

Si certains de mes lecteurs utilisaient mon UserScript pour Google Images censé fournir un lien direct vers les images sans contraintes d’utilisation, vous avez probablement remarqué qu’il ne fonctionne plus. L’explication c’est Google qui a modifié la structure de ses pages pour des raisons de sémantique (je suppose).

Après une demi nuit blanche pendant laquelle Google s’amusait encore à modifier ses pages alors que j’adaptais mon code, je l’ai finalement rendu à nouveau fonctionnel. J’en ai aussi profité pour restructurer/simplifier modestement le code et modifier les commentaires.

Ce qui change : Absolument rien si ce n’est que dans cette version j’ai saisi l’occasion pour conserver le style du texte (on n’a plus l’apparence « lien » par défaut, je l’ai écrasée par le style original moyennant petite bidouille).

gooimgexampleQui sait pendant combien de temps ce script continuera de fonctionner, je n’avais jamais eu besoin d’y toucher pendant 2 ans. A mon avis il est aussi sensible que la première version même si les modifications de Google m’ont permis de simplifier et renforcer l’accès aux parties désirées.

Cette nouvelle version 1.2 (date : 25/07/2009) a été testée sur les domaines images.google.[com,be,it,ch]. Si vous rencontrez des problèmes d’utilisation n’hésitez pas à rapporter les bugs sur ce billet.

Pour rappel, ce script ne fait pas de miracles et ne révolutionne pas la recherche d’images Google ; il a été historiquement conçu pour mes modestes besoins personnels (gain de clics, de chargement et de temps sur les sites qui n’interdisent pas l’accès direct par URL), j’en suis donc mon premier fan avant tout mais si vous en connaissez d’autres n’hésitez pas à partager les liens ainsi que les points forts (j’en ai testé deux avant -ça remonte à 2 ans- mais ils ne me convenaient pas).